Dans son édition colmarienne du 4 mars dernier, les DNA évoquent très largement (première page et double page intérieure) la situation de la rue des Marchands et de ses commerces, aux ambitions et aux destinées très variées. 

Dans son édition colmarienne du 4 mars dernier, les DNA évoquent très largement (première page et double page intérieure) la situation de la rue des Marchands et de ses commerces, aux ambitions et aux destinées très variées. 

C'est un souffle frais et reposant, une mélodie reposée que Patricia Peterschmitt nous offre avec l'exposition de ses travaux. 
On peut y discerner une tendance japonisante, un zéphyr extrême-oriental, une ambiance à la fois contemporaine et calme. Peut-être est-ce le caractère légèrement zen et dénué de ses oeuvres, le subtil mélange des couleurs et des formes, l'association des matières ou encore ces formats verticaux dépliés qui nous attirent vers le haut ? Toujours est-il que ce bruit du vent dans les pins est reposant pour l'esprit et se marie merveilleusement bien à l'esprit des lieux.


La poésie est nichée dans des coins discrets, cadavres-exquis et bandes découpées donnent une dimension supplémentaire à l'ensemble.

L'exposition "Et le bruit du vent dans les pins" est visible jusqu'au 5 avril prochain.
La voie est toujours libre ! L'accès à L'Essence du Thé est possible.
En arrivant depuis la cathédrale, rue Mercière...
Une tradition ancienne, en Chine, consistait à fabriquer des fleurs artificielles en assemblant une centaine de feuilles et de bourgeons de thé. Noués par un fil, ils étaient ensuite comprimés pour leur donner une forme : boule, champignon, chapeau ou autre. Une fleur de couleur y était souvent intégrée, laquelle émergeait au cours de l'infusion. En infusant; ces feuilles de thé reprenaient leur forme initiale en imitant la forme d'une fleur tant en donnant un très bon thé blanc. A travers la combinaison du spectacle des feuilles se déployant au ralenti et de la dégustation d'une liqueur de qualité exceptionnelle, les chinois faisaient montre d'un rafinement très élaboré, alliant le beau et le bon. Chaque fleur était infusée à plusieurs reprises, donnant des liqueurs à dominante herbacée et fleurie.
La fleur de thé constitue un rafinement que l'on partage à deux, trois ou quatre personnes, chacune d'elles permettant de préparer deux litres de thé.

Coeur de Pekoe nous vient de la province du Hunan. Cette petite boule compacte laisse deviner la couleur de la fleur qu'elle recèle. C'est une belle fleur rose qui s'en échappera et qui remontera à la surface.

et constitue en soi un véritable spectacle.

Pour préparer une fleur de thé, le plus pratique est d'utiliser une théière en verre pour pleinement profiter du spectacle. Cependant, un bol de couleur claire convient également. Il faut compter environ 40 cl d'eau à 80°. La première infusion est la plus longue (environ 4 à 5 minutes), car il faut laisser aux feuilles le temps d'absorber l'eau et de changer de forme. C'est aussi celle qui régale nos yeux avant de régaler notre nez et notre palais. Cette infusion suffit à remplir quatre petites tasses (environ 4 fois 10 cl). On peut la réinfuser jusqu'à cinq fois successives (le temps d'infusion sera plus court, autour de 3 minutes). Ainsi si vous êtes quatre personnes, chacun aura pu déguster 50 cl d'un excellent thé blanc, tout en prenant le temps de l'apprécier du regard, du nez et du palais.
Pour voir les fleurs de thé sur le site de L'Essence du Thé, cliquez sur le lien suivant http://www.essence-the.com/54-thes-manufactures