jeudi 18 mars 2010

Même la presse en parle de la rue des Marchands !

Lorsque tout va mal (nous dit-on) n'oublions pas de voir les belles choses qui fonctionnent. Il n'y a pas que des commerces à vendre dans cette rue des Marchands ! Les boutiques de caractère vendant des produits de qualité ne sont pas mortes, bien au contraire ! Au détour de son article, le journaliste nous rend même un petit hommage (voir bas de page).
Dans son édition colmarienne du 4 mars dernier, les DNA évoquent très largement (première page et double page intérieure) la situation de la rue des Marchands et de ses commerces, aux ambitions et aux destinées très variées.
Les vieux colmariens nous parlent souvent de la rue des Marchands "d'avant la vague touristique" et la décrivent comme une rue "animée, conviviale et sympathique". Malheureusement, deux fléaux se sont abattus sur l'ancienne Schadelgass. La spéculation immobilière est passée par là, poussant l'existant à partir et ne le remplaçant que par ... du vent... Ensuite est venu le tourisme, qui a bien changé les choses. C'est à qui vendra le plus de "souvenirs" inutiles et stupides, à des prix qui feraient blémir certains escrocs. Combien de temps prendra-t-on encore les touristes pour des imbéciles juste bons à acheter des cigognes en peluche et autres bêtises qui sont d'ailleurs tout, sauf alsaciennes ?
Entre deux lignes, la parole a été laissée à celles et ceux qui persistent à vouloir faire vivre cette rue, même pendant les mois de janvier et février. Combien de fois ne nous a-t-on d'ailleurs fait cette remarque : "Votre vitrine est vraiment la seule tache de lumière dans cette rue..".
Le journaliste, en parlant de L'Essence du Thé, nous gratifie même de cette belle phrase qui restera dans les annales :"... un lieu d'échange formidable où respire la culture...". Celles et ceux qui viennent régulièrement dans notre boutique sont nos meilleurs défenseurs et porte-parole... Merci à vous tous.

Le bruit du vent dans les pins...

L'Essence du Thé présente
"Et le bruit du vent dans les pins",
une exposition de
Patricia Peterschmidt C'est un souffle frais et reposant, une mélodie reposée que Patricia Peterschmitt nous offre avec l'exposition de ses travaux. On peut y discerner une tendance japonisante, un zéphyr extrême-oriental, une ambiance à la fois contemporaine et calme. Peut-être est-ce le caractère légèrement zen et dénué de ses oeuvres, le subtil mélange des couleurs et des formes, l'association des matières ou encore ces formats verticaux dépliés qui nous attirent vers le haut ? Toujours est-il que ce bruit du vent dans les pins est reposant pour l'esprit et se marie merveilleusement bien à l'esprit des lieux.
Peinture, dessin, collages, couture, coulures : les techniques employées sont variées et se fondent les unes dans les autres pour aboutir à un propos très cohérent, rythmé à la fois par des taches de couleur et par les ruptures de forme. Le fil rouge est dans la ligne et dans la fausse apparence de simplicité, car, tout ici est minutieusement travaillée et mis en place. Certains formats rappellent ces livres à déplier, comme des accordéons magiques.

Les clins d'oeil au thé sont nombreux, tasse entière ou évoquée, ébréchée ou renversée, éclaboussure de l'infusion, inspiration d'une estampe de l'ukiyo-e...
La poésie est nichée dans des coins discrets, cadavres-exquis et bandes découpées donnent une dimension supplémentaire à l'ensemble. L'exposition "Et le bruit du vent dans les pins" est visible jusqu'au 5 avril prochain.

vendredi 12 mars 2010

Ah les travaux...

La voie est toujours libre ! L'accès à L'Essence du Thé est possible.
La rue des Marchands fait actuellement l'objet de travaux pour effectuer le remplacement des conduites de gaz. Ces travaux qui ont commencé il y a trois semaines, devraient durer trois semaines encore (si ce n'est pas davantage). Le spectacle des tranchées ouvertes fait penser à un bombardement ! Cependant, lorsqu'on y regarde de plus près, on se rend compte que l'entreprise qui effectue les travaux a pris toutes les précautions pour qu'un minimum de circulation puisse être maintenu, même si d'aller du Koïfhus à la rue de l'Ecole relève du jeu de piste et de la course d'orientation.
Des passages sont prévus, la rue n'est jamais totalement coupée (en remontant vers la rue des Ecoles, à l'angle de la rue Schongauer).
En arrivant depuis la cathédrale, rue Mercière...
En allant vers la cathédrale, rue Mercière, ça circule...
En descendant vers le Koïfhus et la Grand'Rue... ça circule toujours...
Une vue originale de la Maison Pfister, pas vraiment carte postale... Et si on en profitait pour redonner un petit coup de fraîcheur à la plus vieille maison de Colmar ?
Ne soyez pas découragés par quelques tranchées fermées par des grilles, quelques tas de gravas entre deux pelleteuses, on circule dans la Rue des Marchands ! Et puis, après ces quelques jours de dérangements, les pavés seront refaits et la rue sera encore plus belle !
Nos horaires d'ouverture restent inchangés : le lundi de 14h à 18h30, du mardi au samedi de 10 h à 18h30.

dimanche 7 mars 2010

Les fleurs de thé

Une tradition ancienne, en Chine, consistait à fabriquer des fleurs artificielles en assemblant une centaine de feuilles et de bourgeons de thé. Noués par un fil, ils étaient ensuite comprimés pour leur donner une forme : boule, champignon, chapeau ou autre. Une fleur de couleur y était souvent intégrée, laquelle émergeait au cours de l'infusion. En infusant; ces feuilles de thé reprenaient leur forme initiale en imitant la forme d'une fleur tant en donnant un très bon thé blanc. A travers la combinaison du spectacle des feuilles se déployant au ralenti et de la dégustation d'une liqueur de qualité exceptionnelle, les chinois faisaient montre d'un rafinement très élaboré, alliant le beau et le bon. Chaque fleur était infusée à plusieurs reprises, donnant des liqueurs à dominante herbacée et fleurie. La fleur de thé constitue un rafinement que l'on partage à deux, trois ou quatre personnes, chacune d'elles permettant de préparer deux litres de thé.
Ce mode de fabrication et de préparation est toujours actuel. Nous vous proposons plusieurs fleurs de thé dans notre boutique. Pour chaque fleur, vous pouvez voir ci-après une photo de la fleur sèche, une en début d'infusion et une autre en fin d'infusion.
Tian Hua est fabriquée dans la province du Anhui. Sa forme est celle d'un chapeau de paille. La fleur qui y est cachée est de couleur jaune. Le changement de volume des feuilles est très impressionnant.









Hommage à Robert Fortune est également formé en boule et renferme une fleur rose. Son charme se trouve dans son aromatisation au jasmin, fine et agréable. Nous lui avons donné ce nom en hommage au célèbre botaniste aventurier qui partit en Chine au péril de sa vie et en rapporta des graines et des plants de théiers qui donnèrent naissance aux plantations de Darjeeling.









Coeur de Pekoe nous vient de la province du Hunan. Cette petite boule compacte laisse deviner la couleur de la fleur qu'elle recèle. C'est une belle fleur rose qui s'en échappera et qui remontera à la surface.








Hua Kai Ji Xiang est fabriquée dans la province du Fujian. Sa forme est celle d'un petit champignon. Son parfum est puissant mais à l'infusion il s'adoucit et libère deux fleurs de couleurs différentes : l'une est rose et l'autre orange. Le volume déployé par les feuilles est également très impressionnant et constitue en soi un véritable spectacle.


Pour préparer une fleur de thé, le plus pratique est d'utiliser une théière en verre pour pleinement profiter du spectacle. Cependant, un bol de couleur claire convient également. Il faut compter environ 40 cl d'eau à 80°. La première infusion est la plus longue (environ 4 à 5 minutes), car il faut laisser aux feuilles le temps d'absorber l'eau et de changer de forme. C'est aussi celle qui régale nos yeux avant de régaler notre nez et notre palais. Cette infusion suffit à remplir quatre petites tasses (environ 4 fois 10 cl). On peut la réinfuser jusqu'à cinq fois successives (le temps d'infusion sera plus court, autour de 3 minutes). Ainsi si vous êtes quatre personnes, chacun aura pu déguster 50 cl d'un excellent thé blanc, tout en prenant le temps de l'apprécier du regard, du nez et du palais.

Pour voir les fleurs de thé sur le site de L'Essence du Thé, cliquez sur le lien suivant http://www.essence-the.com/54-thes-manufactures

mercredi 3 mars 2010

Vernissage à L'Essence du Thé


Vendredi 5 mars, de 19 à 21 heures,

vernissage de l'exposition

"Et le bruit du vent dans les pins"

de Patricia Peterschmitt.
Cette artiste nous propose jusqu'au 5 avril prochain ses peintures-livres-dépliants,

un ensemble d'oeuvres dans lesquelles elle mélange sur le papier

la peinture, le dessin et le collage d'éléments divers comme la cire ou la cendre. Les formats, d'une grande originalité, se déplient et se déploient verticalement, donnant à voir un monde poétique où se mélange matières et formes, abstraction et dessin figuratif.
Vernissage ouvert à tous, en présence de l'artiste, le vendredi 5 mars, de 19 à 21 heures, à la boutique. Un thé choisi par l'artiste sera offert pendant le vernissage.